Bagne de Toulon liste de noms

Bagne de Toulon

liste de noms

Bagne de Toulon
Bagne de Toulon

Bagne de Toulon liste de noms

ABEILLON à AYMARD
34 éléments
BAC à BOU
86 éléments


BAGER à BELLAN
26 éléments
CA
25 éléments
DA
10 éléments
E
9 éléments
FA
11 éléments
GA
30 éléments
H
28 éléments
I
4 éléments
J
20 éléments
K
5 éléments
LBAC à BOU
86 éléments


MAC à MASSA
27 éléments
NO
PQRSTACQUE à TUVACHE
9 éléments
UVI à VU
19 éléments
WXY
Z
2 éléments

A partir de 1748, les galères sont réunies à la marine royale et les
forçats sont internés dans des prisons improvisées ou sur des bâtiments hors service.

Sont ensuite ouverts les bagnes de Toulon (en principe pour les peines inférieures à 10 ans), Brest, Rochefort (pour les condamnés les plus dangereux et les peines à perpétuité), Lorient (fermé en 1830).

Près de 10000 forçats travaillent alors pour des fabricants ou contribuent à édifier les installations militaires. Mais dans les années 1830, de nombreuses voix, à l’exemple de Tocqueville, s’élèvent contre le bagne, stigmatisant les énormes difficultés de réinsertion des forçats et les conséquences de leur promiscuité avec les populations locales.

C’est ainsi qu’après le décret du 27 mars 1852 et la loi du 30 mars 1854, les bagnes métropolitains sont vidés, dans l’ordre : Rochefort, Brest, Toulon.

Ils seront remplacés par les bagnes coloniaux.

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    Keymaster

      Bonjour,

      Je recherche des informations sur Auguste Victor CARRE né le 11/05/1817 à MERY SEINE ET MARNE Décédé au bagne de Toulon le 2/10/1849 condamné au bagne de Toulon en 1846.

      GEHIN-CORNEVIN

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    L’utilisation des condamnés comme rameurs sur les galères royales semble remonter à Jacques Coeur au XVème siècle. Les galères de France, ayant à leur tête un Général des galères indépendant de l’Amiral de France et servies par un corps spécial, eurent dès l’origine leur base à Marseille ; c’est à Marseille que se trouvèrent jusqu’au milieu du XVIIIème siècle toutes les installations du Bagne. Quand les galères séjournaient à Toulon, les rameurs restaient en général à leur bord. Mais en 1748, Louis XV décréta la suppression du Corps des Galères et le rattachement de celles-ci à la Marine Royale.


    Toulon sera la ville des galériens et des bagnards, une main d’oeuvre corvéable à merci.

    Toulon devint ainsi la base des galères qui quittèrent définitivement Marseille, dont le Bagne fut supprimé. Toulon dut dès lors loger les forçats. On le fit d’abord sur les galères auxquelles on adjoignit des vaisseaux qui prirent le nom de bagne flottants ; puis il fallut procéder à des installations à terre. A la fin du XVIIIème siècle, on ne construisit plus de galères mais on continuait à envoyer des forçats à Toulon. Il y en avait environ 3000. Ces forçats ne faisaient plus office de rameurs ; on les employait à des travaux de force, de terrassement, de construction, dans l’Arsenal et même en ville. L’habillement des bagnards, composé d’un bonnet et d’un habit, avait une couleur différente suivant la nature et le motif de leur condamnation. Sous l’ancien Régime, ils étaient marqués au fer rouge. On encerclait un de leurs pieds d’un anneau muni d’un bout de chaîne permettant de les immobiliser. Les plus « durs » étaient enchaînés deux à deux ; le boulet au pied constituait une punition disciplinaire avec la bastonnade à coups de corde. Ces châtiments s’adoucirent progressivement. La nourriture qui comportait peu de viande et une ration de vin pour les travailleurs était surtout à base de légumes secs, d’où le nom de « gourgane » (en provençal : fèves) qu’ils donnaient à leurs gardes-chiourme.

    L’état sanitaire n’était guère brillant, de sorte que, dès le début, on avait dû se préoccuper de loger les malades à terre et d’aménager un hôpital du Bagne. Celui-ci fut installé en 1777 dans les casemates du rempart Sud-Est de la Darse Vauban, où des constructions supplémentaires furent édifiées, adossées au rempart. Puis l’hôpital se transporta en 1797 dans un immense bâtiment de 200 mètres de long, orienté Nord-Sud, construit en 1783 le long du quai Ouest de la Vieille Darse, appelé Grand Rang. Ce bâtiment avait un vaste rez-de-chaussée voûté à trois travées ; l’hôpital occupa le 1er étage. Deux tours d’angle carrées à toit pyramidal le terminaient au Nord et au Sud ; dans celle du Nord fut installée la Chapelle des Forçats. Le reste du bâtiment était occupé par les Services Administratifs. Quant aux forçats valides, on les avait logés là où se trouvait antérieurement l’hôpital ; mais en 1814, ils furent installés dans un bâtiment Est-Ouest de 115 mètres de long, perpendiculaire à l’hôpital, bâti en 1783 sur le quai Sud-Ouest de la Vieille Darse, entre la Chaîne Vieille de la passe et le Grand Rang. Près de là se trouvait amarré un navire dit « Amiral » qui gardait la passe et tirait le coup de canon du matin et du soir. Dés le début du Second Empire, la suppression des bagnes des ports militaires, jugés à la fois peu désirables et peu rentables, avait été envisagée mais elle ne fut effective que le jour où les bagnes de Cayenne et de Nouméa furent prêts à recevoir tous les condamnés. C’est en 1873 que le bagne de Toulon cessa d’exister. Ses bâtiments furent répartis entre divers services militaires, en particulier ceux de la défense du littoral ; on y vit le Centre d’Etudes de la Marine, l’Artillerie de côte, etc… Ils survécurent jusqu’en 1944 où ils subirent alors une destruction presque totale. Actuellement, des locaux occupés par les bagnards, il ne subsiste qu’un bâtiment appuyé sur un fragment de l’ancien rempart sud-est de la Darse Vauban, conservé à titre de souvenir ; ce bâtiment est utilisé comme restaurant pour le personnel de l’Arsenal.

    En 1836 le Bagne de Toulon comptait 4305 détenus, 1193 condamnés à perpétuité, 174 à plus de vingt ans, 382 entre seize et vingt ans, 387 entre onze et quinze ans, 1469 entre cinq et dix ans et 700 à moins de cinq ans. De nombreux bagnards célèbres y sejournèrent dont Vidocq en 1799 ou bien encore l’imposteur Coignard, quant à Jean Valjean, il ne fut que le fruit de l’imagination de Victor Hugo.

    (Sources: plaquettes d’informations sur la visite de l’arsenal)


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